Doit-on maîtriser le français pour réussir à l’ENA?

Pour les candidats au concours de l’ENA en langue française, la réponse est évidente : oui.

Le français étant la langue officielle de l’Etat Sénégalais, il se doit donc d’être maîtrisé par les fonctionnaires de l’Etat ou tout autre travailleur du secteur public.

C’est d’ailleurs dans le but de tester cette aptitude à manier la langue que les tests écrits existent, en plus du fait de devoir évaluer les connaissances générales des différents candidats. La dissertation servira par exemple à éprouver l’argumentation du postulant à l’ENA, sa capacité d’enchaînement des idées, la cohérence de ses propos. On ne saurait ainsi recruter quelqu’un à un poste administratif dans le secteur public sans passer par une telle évaluation.

Revoir son français

A la question, si au-delà de la syntaxe, l’orthographe et la grammaire sont prises en compte dans les tests écrits de l’Ena, la réponse devient plus qu’évidente lorsque l’on considère que le français ne peut aller sans les règles d’écritures qui la fondent, la rendant compréhensible et agréable à la lecture. En somme, il n’y a là rien qui dépasse l’entendement humain, mais juste un français correct requis, avec un texte qui a du sens, qui est pertinent et non pas du tout extravagant.

Eviter d’utiliser des tournures complexes ou dont l’on n’est pas vraiment sûr est une précaution que l’on pourrait prendre au moment de rédiger sa copie. Certains termes ou mots peuvent toujours être remplacés par d’autres plus simples et plus précis sans pour autant réduire la pertinence des écrits.

S’il existe des fautes d’orthographe, de grammaire, d’inattention, de syntaxe, que l’on se sait commettre assez souvent, la préparation devrait alors inclure une révision de la manière d’employer tel ou tel terme, la manière d’accorder tel ou tel verbe, ou encore l’orthographe correct de termes ou mots courants mais parfois difficiles à reproduire.

Prendre le temps de se relire

On peut très bien maîtriser le français, écrire un “bon texte”, tout en y laissant pleins de fautes. Par cela même le “bon texte” devient médiocre, car en effet le correcteur ne peut pas deviner que le candidat a en fait juste oublié de se relire. Mieux vaut donc toujours prendre en compte le temps qui sera nécessaire pour la relecture de son travail, afin d’écrire à un rythme conséquent. Il ne sert donc pas à grand chose que de rendre une copie originale de plusieurs pages, mais remplie de fautes et de phrases dont on peine à comprendre le sens.

Tout le monde peut faire des erreurs en écrivant, erreurs auxquelles on ne se rend pas compte tout de suite, mais qui deviennent manifestes avec le recul. De ce fait, il est recommandé et recommandable de relire et de relire encore sa copie pour réussir aux tests de l’Ena, autant que le temps le permet.

Soigner la forme

S’il est parfois difficile de pouvoir appréhender la façon dont le correcteur jugera le fonds d’une copie, la forme est cependant une chose très bien partagée. Le minimum qu’un candidat puisse faire pour réussir à l’ENA est donc de s’attacher à soigner la forme, en se posant des questions comme celles-ci: Comment aborder la dissertation de manière conventionnelle? Comment faire correctement une dissertation économique, ou juridique? Quelles sont les exigences pour obtenir un très bon résumé de texte?

Il y a une forme, une norme de rédaction (pour dissertation ou résumé), apprenez-la !

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